08 juillet 2007

L'elisir d'amore

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Effet boule de neige ? Trois mois après Nancy, L’Elixir d’amour de Donizetti, ce petit bijou de melodramma giocoso, comédie lyrique, trop rarement jouée, s’installe jusqu’au 15 juillet à l’Opéra Bastille dans une production toute neuve et toute campagnarde signée Laurent Pelly. Il est l’homme dont on attend beaucoup dans le registre des divertissements musicaux haut de gamme. Avec son hilarante Platée de Rameau ou ses Offenbach total loufoques - La Belle Hélène, Orphée aux Enfers, La Grande Duchesse de Gerolstein - il s’est taillé un habit de bon faiseur de rires. Les délices du faux philtre d’amour du bonimenteur-apothicaire Dulcamara allaient forcément lui donner des démangeaisons de gags. Ils sont au rendez-vous dans une vision campagnarde qui puise son inspiration dans le cinéma italien des années 50 avec ses petites gens tendrement filmées par un Vittorio de Sica
.