Farniente Otto

La nuit est enfin fraîche. Nous nous faisons notre – cine sotte le stelle – à nous. Un Pc posé près de la piscine, deux fauteuils confortables, un bon verre. La voie lactée au dessus de nos têtes. Et puis, bien sûr l’eau fraîche « sotte le stelle ». L’eau fraîche sur ta peau à peine éclairée par la lumière de la lune. Et puis ta queue dans ma bouche, tes couilles durcies comme des noix dans ma main

Farniente sette

Nous voilà enfin seuls. Les amis ont quitté notre maison. Le calme est revenu. Savourons ces dernières heures d’insouciance avant mon retour sur Paris.

Farniente sei

Finalement, pas d’aventure cet été. J’ai parcouru nos lieux favoris : St Amand de Coly, St Léon s/ Vézère, …
je vous ai cherché du regard, Bruno, Grégoire. J’ai cherché parmi tous les vélos, parmi tous les pique-niqueurs des bords de rivière, j’ai guetté tous les esquifs parcourant les eaux calmes de la Vézère. Tant mieux, l’histoire, la magie ne se renouvelle jamais. Restez dans mes souvenirs.

Farniente cinque

Le silence On n’entend que les mouches et les guêpes virevolter Même les oiseaux s’arrêtent de chanter Le chat dort sur la table débarrassée Chacun est parti dans son coin : au fond du jardin, sous un arbre Au lit C’est la sieste. La chambre aux volets fermés est fraîche, les draps aussi. On somnole, l’un contre l’autre dans ce grand lit défait. Tout à l’heure, je me réveillerai, tout à l’heure profitant de ces moments d’intimité Je caresserai ta peau devenue moite. Du dos de ma main, je caresserai ta verge ; alors tu t’éveilleras, je la sentirai s’épanouir doucement contre ma main et tu reviendras dans notre monde Peut être ferons-nous l’amour, peut être pas. On est bien. Silence

Farniente quattro


Sous un feuillage accueillant La grande table est mise Toile cirée rouge à carreaux Un grand pain que l’on se passe d’un bout de la table à l’autre, quelques tomates et un rosé bien frais Des amis, des enfants Des rires, des blagues, L’amitié

Farniente tre


Bleu du ciel
Bleu piscine
Eau cristalline
Légèreté,
Légèreté, liberté Du corps
Être

Farniente due



J’aime les nuages, les nuages qui passent là-bas, là-bas.

Farniente uno

Juste le bruissement des feuilles, juste le coq de nos voisins qui chante, ce con, toute la journée. Et puis Le clapotis de l’eau sur les clapets de la piscine. Le chat qui ronronne sous le parasol. Une mouche qui me tourne autour. Une goutte de sueur qui coule sur ma poitrine et qui doucement se meurt au creux de mon nombril.

VACANCES!

VACANCES!

calme, volupté, respiration,
regarder au loin,
paisible,
sensualité
regénérer

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Silence

Les jours qui passent ; des nuits. Du temps, pas de temps. Les images s’effacent une à une. C’est sûr on a vécu. Si on fait un effort, on se rappelle, une rue qui descend, glissante. Un eu de pluie, un bus que l’on attend.

Des visages, vagues visages. Grimaces croisées, bousculées. Regards fermés, sombres.

C’est sûr, je m’en souviens j’ai vécu ces dernières heures, jours, semaines. Mais qu’ai-je fait ?