rien que du bonheur.
29 décembre 2009
Farniente
rien que du bonheur.
23 décembre 2009
Concert
Jusqu’à ce que la verte colline engloutisse l’étendard nazi. La nature vainc l’envahisseur et porte la joyeuse famille vers la liberté. La symbolique politique, résolument appuyée, manque un peu de subtilité. Mais rien n’entache le bonheur béat de ces trois heures sous oxygène alpin. On n’en demandait pas plus. Juste ces mélodies ressuscitées qui flottent longtemps dans la grisaille quotidienne.
22 décembre 2009
My Buddy
14 décembre 2009
Poésie de la vie
Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dorment Comme des oriflammes Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui meurent Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse Des langueurs océanes Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam.
A perfect day
Just a perfect day, Drink Sangria in the park, And then later, when it gets dark, We go home. Just a perfect day, Feed animals in the zoo Then later, a movie, too, And then home. Oh it's such a perfect day, I'm glad I spent it with you. Oh such a perfect day, You just keep me hanging on, You just keep me hanging on. Just a perfect day, Problems all left alone, Weekenders on our own. It's such fun. Just a perfect day, You made me forget myself. I thought I was someone else, Someone good. Oh it's such a perfect day, I'm glad I spent it with you. Oh such a perfect day, You just keep me hanging on, You just keep me hanging on. You're going to reap just what you sow, You're going to reap just what you sow, You're going to reap just what you sow, You're going to reap just what you sow...
10 décembre 2009
Fin de mission
Bientôt, nous ne serons plus. Bientôt cette fabuleuse équipe autour de moi, avec moi ne sera plus. Déjà A., G., S., sont partis. Les soirées sont plus tristes, les séances de gym à d'hôtel, plus monotones. Le charme est rompu. Chacun déjà pense à demain; à son futur poste: quel ville, quelle complexité. Le coeur n'y est plus, on se languit de Paris, de sa copine qu'on laisse chaque lundi plus difficilement. F. d'ailleurs a craqué, il revient presque chaque soir sur Paris; quitte à revenir par le premier train, quitte à arriver tard chez soi. Le charme est rompu.
22 novembre 2009
éveil matinal
voilà maintenant Bertrand le Pluard qui nous propose, une collection de mecs au réveil, en majesté comme on dit.
c'est tout simple, cela donne envie d'aller voir son site, ses autres oeuvres.
voici son adresse
17 novembre 2009
concert
Lundi 16 novembre, la Salle Pleyel proposera un nouveau volet du passionnant cycle Pollini Perspectives avec ce soir là un programme des plus exceptionnels. Sur scène, Pierre Boulez dirigera l’Orchestra Filarmonica della Scala – Milan dans un programme totalement dédié à Béla Bartók avec Quatre Pièces op. 12 le Concerto pour piano n°2 avec évidemment le grand Maurizio PolliniLe Mandarin merveilleux.
Avec ses Quatre pièces op. 12, Bartók amorçait un véritable virage esthétique, simultanément influencé par les volutes debussystes et l’expressionnisme viennois. Totalement indépendantes les unes des autres, ces pages témoignent de cet état d’esprit : on y croise aussi bien l’amour de l’orchestration « à la Française » qu’un hommage démoniaque au scherzo de la Symphonie n°9 de Beethoven ou une Marcia funebre dont la profondeur et la violence expressive interpelleront plus d’un auditeur. De fait, le compositeur hongrois n’était pas homme de compromis : son Mandarin merveilleux sera taxé d’« immoralité », créant le scandale. Il faut dire que cette pantomime dansée avoue sa filiation avec Le Sacre du printemps, l’orchestration et les rythmes obsessionnels participant d’une irruption du « barbare » dans la musique occidentale. Dès le prélude surgit une suffocante évocation de la grande ville vue comme lieu de vacarme et de terreur : entre frénésie et effets de klaxons, cette cacophonie savamment maîtrisée campe l’ambiance des bas-fonds de la Mitteleuropa au sortir de la Première Guerre mondiale.
15 novembre 2009
QUANDONVOUSVOIT
QUANDONVOUSVOIT
09 novembre 2009
Vitrine
Puisque en ce moment, je ne puis vous aborder, puisque en ce moment vous êtes si lointains; inabordables, hors d'atteinte. Puisque en ce moment, j'ai que mon corps pour seule aventure.
Alors, laissez moi vous regarder, laissez moi vous admirer, désirer. Inaccessibles, donnez-moi néanmoins un peu de réconfort. vous ne le saurez jamais, nous ne partagerons jamais aucun instant.
Pas grave. Je reviendrai vers vous, bientôt, demain peut être, un regard, un corps, une étincelle. Une nouvelle rencontre.
Demain peut être. Si non tant pis!
08 novembre 2009
Niente
Les jours et les semaines s’écoulent, très vite, trop vite. Une mallette à la main ; aéroports, gares, hôtels, bureaux.je vogue en Europe toute la semaine. Sans rien voir, rien d’autres que les mêmes chambres, des bureaux, de longues avenues parcourues derrière la vitre d’un taxi. Des diners vite pris dans des restaurants d’hôtels. Serveurs obséquieux, musique légère et clientèle d’hommes d’affaires solitaires comme moi. Le nez dans le journal ou sur le blackberry.
Même les salles de sports ne me tentent plus. A force, les séances de musculations avec F. n’ont plus de charme ; c’est un superbe, sympathique garçon mais hétéro dans tous ses pores et nos douches ambigüités ne m’excitent plus.
Pas d’aventures non plus depuis quelques temps. Je ne cherche pas. Bien sûr, les occasions se présentent, mais rien dans mon regard n’attire l’autre, rien. Je suis un business man comme les autres !
Heureusement, cela se termine. Nous allons enfin livrer nos conclusions. Il sera temps de passer à autre chose ; j’espère avec moins de pression, moins de stress, moins de voyages.
06 novembre 2009
concert
17 octobre 2009
Weekend cinema (b)
on l'a déjà vu sur pas mal de sites, il s'appelle Thomas et il est acteur. ici il fait de la pub pour une marque inconnue de sous vêtements. C'est juste beau, alors je l'offre à qui veut regarder.
movies
Nos amis du stade français vont encore faire fort. comment ces superbes hétéros peuvent-ils accepter de tourner et de se faire photographier ainsi; devenir des icones gays! c'est presque du porno soft!
27 septembre 2009
concert
Concert du London Symphony Orchestra sous la direction de Valery Gergiev, avec la participation du pianiste Nelson Freire à la salle Pleyel, Paris.
Unis à un orchestre d’élite comme le London Symphony Orchestra, les deux titans que sont le chef Valery Gergiev et le pianiste Nelson Freire donnent à la salle Pleyel, avec un programme massif consacré au 2e concerto de Brahms et à la 11e symphonie de Chostakovitch, un concert qui restera dans les mémoires.
|
Salle Pleyel, Paris Le 26/09/2009I |
Vous êtes beaux.
Et avec cet été qui s’éternise, les rues de Paris se peuplent de vos visages émaciés, de vos barbes de deux jours savamment entretenues.
Petits chapeaux sur de longues chevelures, sur des coiffures faussement désordonnées. Cols en V sur des poitrines glabres ou légèrement poilues. Grosses ceintures sur des tuyaux de poêle offrant au regard des caleçons ou des boxers portés haut et finalement ne retenant presque rien.
Vous êtes beaux. Merci.
Collègue (suite)
je viens de voir une photo du fils du président... c'est fou ce qu'il lui ressemble. c'est la même bouche, le même sourire! bon le mien est brun (très) et bouclé, mais cela m'a néanmoins troublé. il aurait aussi besoin d'un bon dentiste car sa dentition est plutôt en désordre mais je crois que cela fait partie de son charme.... en tous cas de ce qui me trouble. je n'aime pas les mecs parfaits.
26 septembre 2009
20 septembre 2009
concert
Les sortilèges du Symphonique de Chicago
Bernard Haitink, qui dirige le Chicago Symphony Orchestra, a toujours privilégié un son chaud et équilibré. La plus virtuose des formations américaines donne deux concerts, Salle Pleyel, dimanche et lundi, sous la direction de Bernard Haitink.
«Discipline, concentration, silence»
Celui qui joua cent fois le solo de cor de la Cinquième de Mahler est le premier à reconnaître que l'orchestre a évolué, depuis quarante-trois ans qu'il en fait partie. « Dans les années 1970, notre chef Georg Solti aimait un son très cuivré, tranchant, et les ingénieurs du son orientaient leurs prises de son en fonction de cette esthétique. Barenboïm, lui, attachait plus d'importance à l'harmonie qu'au rythme, ce qui a créé un son plus chaud. »
C'est aussi l'avis de Mathieu Dufour, flûte solo, qui préfère un son qui respire aux démonstrations de puissance des cuivres. Ce Français, qui occupa le même poste au Capitole de Toulouse et à l'Opéra de Paris avant d'être appelé il y a dix ans dans cet orchestre mythique, ne pourrait plus se réhabituer au travail d'orchestre en France : « c'est le jour et la nuit : ici règne la discipline, on travaille vite, dans la concentration et le silence, et chacun est tellement bien préparé que tout est en place dès la première répétition ».
Certains chefs, pourtant, préfèrent des orchestres moins parfaits, que l'on puisse modeler : « au contraire, explique Dufour : le fait que tout soit au point dès la première répétition fait que l'on peut se concentrer sur les questions musicales, sans être freiné par les problèmes techniques. Mais cela met à nu les limites des chefs qui ne font que de la technique et n'ont rien à dire musicalement ! Dans ces cas-là, l'orchestre joue tout seul… »
Présidente du Chicago Symphony, Deborah Rutter est fière de son orchestre : « il s'est considérablement rajeuni, notamment dans les cordes
le bonheur d'être, 20/9/09
Tout simplement, le bonheur d'exister, le bonheur de le dire, le plaisir de le montrer, de le démontrer.
19 septembre 2009
Collègue **
Le vestiaire, les vêtements enlevés un à un, les corps épuisés qui s’offrent aux regards puis, enfin l’eau chaude qui coule le long de ton dos, de tes cuisses. Ton petit cul enfin si près de moi, si près de mon désir ; si inaccessible enfin. Et ta joie si nature, ton sourire si frais. On se détend enfin. On rigole enfin. On se tape sur le dos, sur les fesses. On blague comme tous les mecs de la terre dans les douches des vestiaires. Mais moi, je te veux et je ne t’aurai pas.
06 septembre 2009
welcome home
05 septembre 2009
bouquins, été 2009
J'avais vaguement entendu parler de son livre et me suis laissée séduire par son sourire, sa gentillesse et son accessibilité; j'ai donc acheté Jérusalem interdite, pour lequel l'auteur a obtenu le Prix 2003 du Goéland masqué, mais il y a tellement de prix littéraires chez nous qu'on ne sait plus quelle valeur leur accorder. Et alors, l'aventure a commencé dès les premières pages et je ne l'ai plus lâché; en effet, prévoyez une bonne plage de lecture, car vous aurez du mal à laisser le livre pour vaquer à vos tâches! Un homme d'une trentaine d'années découvre à la mort de sa mère qu'il n'est certainement pas le fils de celle qu'il appelait Nanou; pour seul indice, il a trois photos qui vont le conduire au Caire et à Jérusalem! Il découvre alors que la nuit de sa naissance, tous les bébés et les femmes prêtes à accoucher ont été monstrueusement assassinés! Étrangement, le tueur semble être encore sur ses traces, trente ans plus tard, puisque les témoins qu'il interroge meurent selon le scénario de la maternité! L'auteur nous emmène à Jérusalem et allie au suspense des éléments historiques et politiques qui renforcent l'intérêt déjà présent dans l'intrigue. Quant à la fin, elle est des plus réussies et surprenant!
Au premier siècle après Jésus Christ, Lucius Albinus est procurateur de Judée. À la demande de son oncle,un sénateur romain secrètement converti au christianisme, Lucius va tenter de déchiffrer un étrange cryptogramme qui sert de signe de ralliement aux premiers chrétiens persécutés par Néron!
Cette enquête va lui faire rencontrer les dernier témoins de la crucifixion, alors même qu’une révolte contre l’empereur se prépare!
Existant réellement, ce mystérieux carré de lettres appelé carré “Sator” n’a jamais pu être déchiffré… Un roman passionnant sur un des mystères de l’archéologie chrétienne!
Un meurtre commis il y a 16 ans, jamais élucidé... la recherche a évolué et maintenant on est capable d'identifier l'ADN. Donc on ressort ce dossier et Harry s'y colle avec Kiz Rider son ancienne co-équipière.
Mon avis : Une enquête relativement intéressante, sur fond de rivalité entre services de police. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Une fois que le meurtrier a été trouvé, je
n'ai pas lu les dernières pages, je me suis un peu ennuyée. Bref, pas du grand Connelly.
Difficile d'éviter les fausses notes
avec l'approche romanesque des camps de la mort. C'est l'exploit pourtant réussi par la grande romancière catalane Maria Angels Anglada (1930-1999) qui a écrit ce «Violon d'Auschwitz» avec une rigueur documentaire aussi déchirante que son invention dramatique. Ou comment un luthier juif déporté doit son salut à la confection d'un violon digne d'un Stradivarius. Eternelle confrontationde la barbarie absolue et de la petite lueur opiniâtre de l'art, de la civilisation et de l'espoir !
Connelly a réussi un magnifique roman noir métaphorique. Le bien, le mal, l'obsession de la culpabilité, de l'expiation, il glisse tout cela dans une aventure policière parfaitement construite, haletante, troublante. –
Après son premier roman sorti en 2002, Muriel Barbery prend le temps de nous faire partager sa passion pour le Japon dans un roman très… parisien ! ‘L’Elégance du hérisson’ joue avec les paradoxes grâce à des personnages discrets mais surprenants. Drôles. Profonds. Sensibles. Philosophes. Le hérisson élégant, c’est Madame Michel qui a perdu son chat Léon, hommage à Léon Tolstoï. Concierge de son état, cette quinquagénaire mal léchée, rude et secrète, est passionnée de littérature russe et de cinéma japonais. Durant 27 ans, elle a dissimulé sa culture, pour avoir la paix, jusqu’au jour où le nouveau propriétaire la démasque immédiatement.
Bousculant toutes les conventions, Monsieur Ozu - richissime Japonais - l’invite à dîner. Le pendant cynique de Madame Michel, son âme soeur inattendue, c’est Paloma, une petite fille de 12 ans, surdouée et malheureuse, qui voit l’absurdité de la vie, celle de ses proches : sa soeur normalienne, sa mère sous antidépresseurs, son père un peu lâche. C’est dans les mangas qu’elle trouve la vérité. Muriel Barbery se régale à nous décrire la vie de tout cet immeuble bourgeois, elle s’amuse, jubile, joue. Cela fait un peu effet de style, tout est un peu trop caricatural, mais le résultat est là : cela fonctionne bien, c’est intelligent, drôle, cultivé, épique mais pas vraiment original.