27 septembre 2009
concert
Concert du London Symphony Orchestra sous la direction de Valery Gergiev, avec la participation du pianiste Nelson Freire à la salle Pleyel, Paris.
Unis à un orchestre d’élite comme le London Symphony Orchestra, les deux titans que sont le chef Valery Gergiev et le pianiste Nelson Freire donnent à la salle Pleyel, avec un programme massif consacré au 2e concerto de Brahms et à la 11e symphonie de Chostakovitch, un concert qui restera dans les mémoires.
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Salle Pleyel, Paris Le 26/09/2009I |
Vous êtes beaux.
Et avec cet été qui s’éternise, les rues de Paris se peuplent de vos visages émaciés, de vos barbes de deux jours savamment entretenues.
Petits chapeaux sur de longues chevelures, sur des coiffures faussement désordonnées. Cols en V sur des poitrines glabres ou légèrement poilues. Grosses ceintures sur des tuyaux de poêle offrant au regard des caleçons ou des boxers portés haut et finalement ne retenant presque rien.
Vous êtes beaux. Merci.
Collègue (suite)
je viens de voir une photo du fils du président... c'est fou ce qu'il lui ressemble. c'est la même bouche, le même sourire! bon le mien est brun (très) et bouclé, mais cela m'a néanmoins troublé. il aurait aussi besoin d'un bon dentiste car sa dentition est plutôt en désordre mais je crois que cela fait partie de son charme.... en tous cas de ce qui me trouble. je n'aime pas les mecs parfaits.
26 septembre 2009
20 septembre 2009
concert
Les sortilèges du Symphonique de Chicago
Bernard Haitink, qui dirige le Chicago Symphony Orchestra, a toujours privilégié un son chaud et équilibré. La plus virtuose des formations américaines donne deux concerts, Salle Pleyel, dimanche et lundi, sous la direction de Bernard Haitink.
«Discipline, concentration, silence»
Celui qui joua cent fois le solo de cor de la Cinquième de Mahler est le premier à reconnaître que l'orchestre a évolué, depuis quarante-trois ans qu'il en fait partie. « Dans les années 1970, notre chef Georg Solti aimait un son très cuivré, tranchant, et les ingénieurs du son orientaient leurs prises de son en fonction de cette esthétique. Barenboïm, lui, attachait plus d'importance à l'harmonie qu'au rythme, ce qui a créé un son plus chaud. »
C'est aussi l'avis de Mathieu Dufour, flûte solo, qui préfère un son qui respire aux démonstrations de puissance des cuivres. Ce Français, qui occupa le même poste au Capitole de Toulouse et à l'Opéra de Paris avant d'être appelé il y a dix ans dans cet orchestre mythique, ne pourrait plus se réhabituer au travail d'orchestre en France : « c'est le jour et la nuit : ici règne la discipline, on travaille vite, dans la concentration et le silence, et chacun est tellement bien préparé que tout est en place dès la première répétition ».
Certains chefs, pourtant, préfèrent des orchestres moins parfaits, que l'on puisse modeler : « au contraire, explique Dufour : le fait que tout soit au point dès la première répétition fait que l'on peut se concentrer sur les questions musicales, sans être freiné par les problèmes techniques. Mais cela met à nu les limites des chefs qui ne font que de la technique et n'ont rien à dire musicalement ! Dans ces cas-là, l'orchestre joue tout seul… »
Présidente du Chicago Symphony, Deborah Rutter est fière de son orchestre : « il s'est considérablement rajeuni, notamment dans les cordes
le bonheur d'être, 20/9/09
Tout simplement, le bonheur d'exister, le bonheur de le dire, le plaisir de le montrer, de le démontrer.
19 septembre 2009
Collègue **
Le vestiaire, les vêtements enlevés un à un, les corps épuisés qui s’offrent aux regards puis, enfin l’eau chaude qui coule le long de ton dos, de tes cuisses. Ton petit cul enfin si près de moi, si près de mon désir ; si inaccessible enfin. Et ta joie si nature, ton sourire si frais. On se détend enfin. On rigole enfin. On se tape sur le dos, sur les fesses. On blague comme tous les mecs de la terre dans les douches des vestiaires. Mais moi, je te veux et je ne t’aurai pas.
06 septembre 2009
welcome home
05 septembre 2009
bouquins, été 2009
J'avais vaguement entendu parler de son livre et me suis laissée séduire par son sourire, sa gentillesse et son accessibilité; j'ai donc acheté Jérusalem interdite, pour lequel l'auteur a obtenu le Prix 2003 du Goéland masqué, mais il y a tellement de prix littéraires chez nous qu'on ne sait plus quelle valeur leur accorder. Et alors, l'aventure a commencé dès les premières pages et je ne l'ai plus lâché; en effet, prévoyez une bonne plage de lecture, car vous aurez du mal à laisser le livre pour vaquer à vos tâches! Un homme d'une trentaine d'années découvre à la mort de sa mère qu'il n'est certainement pas le fils de celle qu'il appelait Nanou; pour seul indice, il a trois photos qui vont le conduire au Caire et à Jérusalem! Il découvre alors que la nuit de sa naissance, tous les bébés et les femmes prêtes à accoucher ont été monstrueusement assassinés! Étrangement, le tueur semble être encore sur ses traces, trente ans plus tard, puisque les témoins qu'il interroge meurent selon le scénario de la maternité! L'auteur nous emmène à Jérusalem et allie au suspense des éléments historiques et politiques qui renforcent l'intérêt déjà présent dans l'intrigue. Quant à la fin, elle est des plus réussies et surprenant!
Au premier siècle après Jésus Christ, Lucius Albinus est procurateur de Judée. À la demande de son oncle,un sénateur romain secrètement converti au christianisme, Lucius va tenter de déchiffrer un étrange cryptogramme qui sert de signe de ralliement aux premiers chrétiens persécutés par Néron!
Cette enquête va lui faire rencontrer les dernier témoins de la crucifixion, alors même qu’une révolte contre l’empereur se prépare!
Existant réellement, ce mystérieux carré de lettres appelé carré “Sator” n’a jamais pu être déchiffré… Un roman passionnant sur un des mystères de l’archéologie chrétienne!
Un meurtre commis il y a 16 ans, jamais élucidé... la recherche a évolué et maintenant on est capable d'identifier l'ADN. Donc on ressort ce dossier et Harry s'y colle avec Kiz Rider son ancienne co-équipière.
Mon avis : Une enquête relativement intéressante, sur fond de rivalité entre services de police. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Une fois que le meurtrier a été trouvé, je
n'ai pas lu les dernières pages, je me suis un peu ennuyée. Bref, pas du grand Connelly.
Difficile d'éviter les fausses notes
avec l'approche romanesque des camps de la mort. C'est l'exploit pourtant réussi par la grande romancière catalane Maria Angels Anglada (1930-1999) qui a écrit ce «Violon d'Auschwitz» avec une rigueur documentaire aussi déchirante que son invention dramatique. Ou comment un luthier juif déporté doit son salut à la confection d'un violon digne d'un Stradivarius. Eternelle confrontationde la barbarie absolue et de la petite lueur opiniâtre de l'art, de la civilisation et de l'espoir !
Connelly a réussi un magnifique roman noir métaphorique. Le bien, le mal, l'obsession de la culpabilité, de l'expiation, il glisse tout cela dans une aventure policière parfaitement construite, haletante, troublante. –
Après son premier roman sorti en 2002, Muriel Barbery prend le temps de nous faire partager sa passion pour le Japon dans un roman très… parisien ! ‘L’Elégance du hérisson’ joue avec les paradoxes grâce à des personnages discrets mais surprenants. Drôles. Profonds. Sensibles. Philosophes. Le hérisson élégant, c’est Madame Michel qui a perdu son chat Léon, hommage à Léon Tolstoï. Concierge de son état, cette quinquagénaire mal léchée, rude et secrète, est passionnée de littérature russe et de cinéma japonais. Durant 27 ans, elle a dissimulé sa culture, pour avoir la paix, jusqu’au jour où le nouveau propriétaire la démasque immédiatement.
Bousculant toutes les conventions, Monsieur Ozu - richissime Japonais - l’invite à dîner. Le pendant cynique de Madame Michel, son âme soeur inattendue, c’est Paloma, une petite fille de 12 ans, surdouée et malheureuse, qui voit l’absurdité de la vie, celle de ses proches : sa soeur normalienne, sa mère sous antidépresseurs, son père un peu lâche. C’est dans les mangas qu’elle trouve la vérité. Muriel Barbery se régale à nous décrire la vie de tout cet immeuble bourgeois, elle s’amuse, jubile, joue. Cela fait un peu effet de style, tout est un peu trop caricatural, mais le résultat est là : cela fonctionne bien, c’est intelligent, drôle, cultivé, épique mais pas vraiment original.