14 décembre 2014

sunday's movies

  petit film de Bruce Weber; toujours sympa, BW!
    





13 décembre 2014

Allumeur **

Nous partagions cette chambre depuis le début de notre stage. Tu avais sans aucun doute remarqué que tu me faisais de l'effet. Cela malgré tous mes efforts pour cacher ces émotions et cette attirance. Tu en jouait bien entendu et les débuts de soirée ainsi que les couchers étaient un vrai calvaire. Tu prenais un malin plaisir à te balader à poil ou en sous-vêtements dans la chambre. Moi, je gardais les yeux rivés sur le téléviseur et zappais maladivement .
Cette fin d'après midi-là,  nous avions temps libre et tu paressais sur ton lit en slip.  Je ne voyais que ton superbe dos légèrement cambré, tes jambes musclées délicatement écartées et surtout tes fesses magnifiquement galbées par ton slip dont le tissu dessinait une raie profonde et ouverte.
 J'ai joué à ton jeu.  J'étais encore en boxer moi aussi.  Je me suis alors jeté à califourchon sur toi sur le ton de la plaisanterie prétextant te forcer à t'habiller pour aller faire un tour.  J'ai donné de grande claques sur tes fesses et ton dos.  Cela te fit sourire t'amusant du jeu et faisant mine d'y prendre du plaisir.  Je commençais à bander sérieusement. tu dus le sentir car tu tendis tes bras en arrière pour te saisir de mes hanches et mimer une pénétration.  Puis ta main se posa sur mon boxer

 -hmmm tu bandes mon cochon! 
Je ne relevait pas ; oui, effectivement je bandais un peu...
Je continuai mon petit jeu , lui baissai le slip et lui donnai de petites tapes sur ses fesses nues. 
- Bien blanches ces fesses! Et charnues ! Je les écartaient, 
- Et sous cette forêt de poils,  y'a quoi ?!    
- et là,  y'a quoi,  hein ?! Dit-il tout en sortant mon sexe de mon boxer et  en me complimentant sur sa vigueur et sa taille. 
- et bien,  quelle engin ! C'est quoi qui te fait de l'effet comme ça ?!
J'avais ses fesses musclées sous les yeux.  Tandis qu'il caressait ma verge et mes couilles extraites de mon boxer. Je ne maîtrisait plus la situation ! Il avait finalement pris l'initiative ! On y allait,  ses provocations des derniers jours,  s'expliquaient enfin.
Entre ces deux demi lunes, sous cette broussaille, j'entrevoyais son intimité, sa rosace large et offerte.  J'y fis couler quelques gouttes de salive puis caressai son oeillet.
On ne riait plus, un silence pesant emplissait maintenant la chambre. Ses caresses "innocentes" de ma verge étaient plus fermes; comme une attente,  un désir brûlant .
Il me branla alors sans plus de réticence, il me branlai tandis que je lui caressai les fesses, sa rainure, sa rondelle. Je gémissais et il y prenait plaisir,  je sentais ses reins bouger sous moi tandis que ses mains caressaient alternativement mes fesses et mon sexe dressé.  Très vite trop vite, le plaisir montait inexorablement et j'inondai ses fesses et son dos de ma semence.  je l'essuyai de ma langue et je m'écroulai sur son dos, lui baisai les épaules,  le cou.
- retourne-toi, lui susurrai-je,  regardons-nous.
Les yeux dans les yeux, l'un sur l'autre.. Silence, c'était à celui qui parlerais le premier et rompre ce silence, nous terrifiait car c'était aussi, peut-être rompre le charme qui s'était installé entre nous. 
je sentais sous mon bassin, sa queue encore raide dans son boxer; alors pour ne pas faire éclater cette bulle singulière dans laquelle nous nous étions réfugiés, il fallait continuer et aller jusqu'au bout.
Tout en ne le quittant pas des yeux, Je caressai le tissu humide de son boxer et sa queue qui pointait contre la ceinture. 
J'y collai ma bouche, la mordillai à travers le tissu avant de la libérer pour qu'elle prenne ses aises. Ta verge, magnifique en majesté! des veines turgescentes, un gland en "pointe" que je décalottai pour en savourer la mouille abondante.
je t'ôtai le boxer ainsi que le mien et restai un moment à genoux entre tes cuisses à t'admirer. 
- viens, embrasse-moi, furent tes premiers mots.

Nous nous enlaçâmes furieusement, nos bouches s'entredévoraient, nos sexes s'entrechoquaient, nos mains caressaient, découvraient frénétiques le corps de l'autre.
En nage, exténués, nous reprîmes quelques instants nos esprits et notre respiration puis partîmes l'un et l'autre à la conquête de nos sexes. 
Et, tandis que tu te régalais de ma queue et des mes couilles, je me glissai enfin entre tes fesses, humant ton intimité, recueillant les perles de sueurs pour ensuite baiser ta rondelle.
Le reste de l'après midi est une autre histoire.




12 décembre 2014

exhib ou pari stupide?

Voilà un gars qui n'a pas froid aux yeux... Ni ailleurs d'ailleurs!... sans doute un pari stupide d'étudiant, en tous cas il se dessape en plein milieu des galeries (superbes par ailleurs) du metro de Moscou et se ballade à poil dans l'indifférence totale. Faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter? c'est une autre histoire.





07 décembre 2014

all by myself







Oui.. bon, quand j'ai vu ça je me suis dit, ouaiuh!.. puis pourquoi pas moi?! puis c'est con pourquoi faire?! puis enfin pourquoi pas, allez juste pour voir..
bon en fait c'est pas simple.. il faut bien s'étirer la verge, c'est assez facile, pour qu'elle atteigne une longueur raisonnable et ensuite tenter d'incorporer le gland; c'est là que ça se complique et flop, je n'y suis pas encore arrivé... pas sûr par contre que j'essaye une seconde fois!...





15 novembre 2014

madonna dance!






Allez! cela doit l'effet "spring break" ou que sais-je mais cette belle bande mecs, semble vouloir s'éclater et répètent un morceau de Madonna.. je dirais que c'est assez concluant. j'aimerais bien participer à la soirée où ils feront leur show!!



     


14 novembre 2014

calendriers

Et oui la fin d'année approche! bientôt nous aurons la visite des ébouers, des facteurs, des pompiers (hmm..!) qui sonneront à nos portes avec leurs calendrier 2015 remplis de charmants petits chiots et des merveilleux paysages tous aussi bucoliques les uns que les autres. Bien entendu on préférerais voir l'équipe d'aviron du coin passer avec un beau calendrier plein de leurs photos déshabillées.. pour de bonnes actions et causes bien entendu!


13 novembre 2014

Deep throat

C'était un gars somme toute banal.  Le genre de gars que l'on est susceptibles de ramasser quand on va exprès dans certains endroits où tout le monde est là pour justement " échanger". On boit un coup ensemble, on échange quelques banalités qui finalement serviront de" préliminaires". On se jauge, non seulement physiquement -quelques attouchements,  quelques frôlements - on ne sait jamais si c'est pour chauffer l'autre ou plus prosaïquement pour vérifier avant de consommer que cela vaut l'effort.  Puis soit on se lance sur place soit on "va chez moi ou chez toi? "?
Celui là était parfait pour l'état d'esprit dans lequel je me trouvai ce soir là.  Un mec,  un peu rugueux,  pas forcément avec de la conversation mais avec un sex appeal qui vous commande d'y aller sans trop d'états d'âme ni sans trop se poser de questions.   On s'est vite retrouvé chez lui.  Ni une ni deux,  on avait fait valser les frocs et j'avais voulu garder un moment mon jock strap,  juste pour l'exciter  un peu plus.  Franchement c'était pas la peine.  Il était à poil devant moi et brandissait un superbe braquemart.  De quoi satisfaire n'importe qui! 
Mais voilà,  son truc à lui c'était Deep throat,  Deep throat max plutôt.  J'aime bien en avoir plein la bouche et bien profond mais j'aime bien aussi "déguster" et montrer mon savoir faire aussi. Là non. Là il fallait juste engloutir et l'avoir bien profond jusqu'à l'étouffement. Au début j'avais la désagréable impression de subir une vraie torture mais il savait ce qu'il voulait.  Il y prenait un tel plaisir que cela en devenait communicatif et même s'il était clairement à la manœuvre,  il savait quand j'avais besoin de prendre de nouveau un peu d'air.  Peu à peu l'expérience aidant j'en eu terriblement envie.  Je ne souhaitais qu'une seule chose sentir son viet pénétrer en moi et sentir son pubis tout contre mes lèvres et ses veines de sa queue battre contre ma langue et contre les parois de mon palais.  Ses gémissements témoignait qu'il y prenait plaisir et qu'il appréciait ma courbe d'apprentissage!  Je reçus presque avec regret sa chaude semence sur le visage qu'il entrepris de lécher méthodiquement de la langue.  Quand enfin il daigna s'occuper de moi,  je compris vite qu'il savait y faire aussi et je ne fus pas long à déchirer le silence de son appartement de mes cris de plaisir.


p'tit coup de tondeuse **




effectivement, si je ne faisais rien, si je laissais les choses en l'état cela donnerait ça; mais j'avoue préférer donner un petit coup de rasoir régulièrement. juste pour dégager tout autour. cela donne "du volume" à l'engin, du relief. et c'est quand même plus esthétique! enfin je crois!





12 novembre 2014

Chochote


Réveillez la femme qui est en vous! Si j'étais une femme, mais définitivement, je ne suis pas une femme, je ne serais pas femme à porter de la lingerie. Non, plutôt "Petit Bateau" que " Aubade". Mais, sûr si j'étais hétéro, je raffolerais voir ma copine mettre, porter et surtout enlever de fragiles et délicats petits dessous.. Mais
moi, moi, qui suis hyper branché sous-vêts, je reste fidèle à mes slibards ou boxer bien usés, bien délavés, 
difformes. Mais, tout en adorant ce genre de tenue plutôt abracadabrante et tout en étant incapable de la porter! Où? Dans quelles circonstances? Je me vois déjà (ou plutôt je ne m'y vois pas du tout) dans le vestiaire du gymnase, enlever mon pantalon de costard et laisser apparaitre cet espèce de caleçon. Par contre si un mec de rencontre s'exhibait devant moi dans cette tenue, je pense que cela m'exciterais ou je partirais d'un énorme fou rire... C'est selon. Je penche quand même pour la  seconde hypothèse. Après cela, je crains que la soirée ne soit gâchée!

01 novembre 2014

La main dans le sac **


Douce après midi d'automne, douce après midi de Toussaint. Les cimetières sont pour une fois noirs de monde et le cimetière de Montmartre ne déroge pas à la règle surtout que la tombe de Dalida s'y trouve et, croyez-moi si vous le voulez mais, le monde se presse autour d'elle.
Douce après midi donc. Les minutes et les heures s'égrènent lentement. Je continue la lecture du dernier Dugain, affalé sur mon canapé et comme toujours et c'est une tradition de père en fils, je lis la main dans le boxer et je me tripote les parties tout en lisant. Je ne sais pas si cela provient de mes racines méditerranéennes mais j'avoue passer un temps fou "la main dans le sac".
Bien entendu cela ne finit pas, toujours en branlette; non pas toujours mais quand même, avouons-le, assez souvent.
De fait, je voue une grande passion à mon sexe. 
Je ne dis pas qu'il est particulièrement beau, je ne dis pas être un TTBM comme on dit, même si je dois dire que je n'ai pas à rougir (si tant est qu'il faille rougir de la taille de son vit!) de son allure, mais j'aime le regarder dans les miroirs du gymnase, j'aime le voir bien sage avec mes couilles bien pendues à ses cotés et le voir se "détendre" sous le regard en coin de mes voisins de douche. Mais ce que j'aime par dessus c'est le voir dressé. Tout en majesté. lourd, épais, les veines saillantes, le gland dégagé, battant de toute l'énergie de mon désir contre mon ventre ou, mieux encore, le sentir brûlant dans ma main, turgescent, gonflé de sang tandis que mon compagnon approche tout doucement son fion, tandis qu'il disparaît au plus profond de lui.  
Mais là, présentement, je suis seul avec mon livre passionnant, certes et avec mon corps qui n'est pas insensible à mes caresses. À mes doigts qui caressent les poils de mon pubis, tâtent mes petites boules toutes rabougries, qui s'aventurent enfin dans mon entrejambe; humide, chaude, tel un nid douillet. 
Alors je lâche le livre, laisse ma queue se détendre à l'air libre. Très vite je pourrai l'admirer dans toute la splendeur de mon envie.
Très vite, je me débarrasserai de ce qui m'encombre pour jouer en toute lumière. J'imaginerai ce beau mec rencontré au hasard des tombes ce matin. Je l'imaginerai à califourchon sur moi, sa queue bien droite, retenant ses longues couilles pendantes pour bien voir son cul avide se rapprocher de mon engin tuméfié et, enfin, l'engouffrer dans un long spasme.
Bientôt, la sève jaillira, bientôt .....
(1/11/10)




22 octobre 2014

Juste après, ton regard



A. avait préparé un bon petit dîner. Pendant le repas nous reparlions de la soirée chez Christophe et Daniel, de nos ébats sexuels de cette soirée là. Cette discussion nous excitait beaucoup et une envie de le sucer me vint.
Sans attendre le dessert nous commençâmes à nous embrasser, nous frotter l'un à l'autre, nous caresser. Je relevai mon hôte de sa chaise et lui défis sa ceinture, lui déboutonnai son pantalon, et tombai nez à nez avec sa verge brûlante, qui m'avaient tant manqué, et qui déjà se déployait devant moi. Son gland toujours aussi volumineux, bien décalotté. Je passai le bout de la langue sur sa pine, lui caressai les couilles, qui cette fois-ci étaient bien rasées. J'enfournai sa queue, son gros gland me déformant toujours autant les joues.




Je le pipais depuis déjà 5 bonnes minutes quand il me releva pour m'emmener vers le salon. A engagea un DVD pendant que je me déshabillais et il en fit tout autant. Il s'assit sur le canapé les cuisses bien écartées et ce pieux qui se redressait fièrement n'attendait plus que moi. Je m'agenouillai face à lui et le branlai, le tétai goulument, le suçai , lui léchai les couilles. Bien excité, une petite goutte de mouille  perla.



Du bout de la langue je recueillis cette perle et vins la partager avec lui. Je violai sa bouche dans une pelle enflammée. Je lui dis à l'oreille que j'aimerais qu'il jouisse dans ma bouche et là je sentis mon amant me serrer fort contre lui et m'avouer qu'il n'osait pas me le demander, nous nous embrasâmes de nouveau avec fougue et passion et je redescendis aspirer cette queue qui allait enfin m'inonder le palais de foutre.



Je m'appliquai à bien le sucer, je lui titillai le frein, enfonçai sa bite le plus loin possible au fond de ma gorge. Soudain je sentis sa queue se raidir de plus en plus, A
. me donna de grands coup de boutoir en me tenant la tête; le premier jet tapissa mon palais, je fus immédiatement électrisé par cette sensation, puis un deuxième, puis un autre et encore d'autres suivirent. Je gardai ce nectar pour mieux le savourer et je l'avalai enfin. C'est à ce moment qu'enfin, je goutai à toutes les saveurs de sa sève.
Son sperme était légèrement salé avec des notes de noisette et banane.



Les dernières gouttes furent partagées avec mon amant dans un baiser de braise.
Nous restâmes un moment à nous embrasser et nous caresser. A. voulut aussi me goutter. Comment refuser à mon amant le plaisir qu'il venait de m'offrir. Je pris sa place sur le canapé et je l'invitai à me dévorer. Je le regardai me pomper, j'aimais voir ses joues se creuser à chaque aspiration. Je sentais le plaisir monter en moi, j'allais moi aussi, bientôt, lui offrir ma crème, j'allais jouir. Il ouvrit la bouche, me branla et je déchargeai sur sa langue. Spectacle grandiose quand je vis mon foutre lui éclabousser la bouche. Il avait du sperme partout, sur le menton, les lèvres, le nez, les joues.


Il me pompa jusqu'à la dernière goutte. Il alla jusqu'à s'en pourlèche les babines pour récupérer le maximum de ma semence. Je n'étais plus moi même, je lui léchai le visage, et ramenai tout le sperme dans sa bouche. Nous venions de signer notre pacte d'amour, comme on échange des alliances, nous avions mêlé nos semences.....
La nuit fut longue et pleine de bonheurs partagés, et cela sera une autre histoire




08 octobre 2014

Mille pensées dormaient **

Pervers je suis ? Voilà un endroit excitant, le meilleur moment de la gym ! Se défringuer lentement, jeter un regard oblique vers les mecs qui se désapent, sortent de la douche, une serviette légèrement posée bas sur les hanches, des mecs qui se sèchent en laissant apparaître des tranches d’anatomie. Tranquillité impudique car toute masculine.
On est entre nous. Bien entendu personne n’est dupe, tous nous nous savons regardés, cela nous plait ou, au pire, nous indiffère ; cela fait partie du jeu.
Le banc ; on y dispose négligemment ses fringues ; un short, un maillot trempés de sueur. On reste un moment exposé, nu, à se sécher chaque millimètre du corps, à sortir son slip du placard, l’enfiler en se rajustant la queue, bien souvent légèrement gonflée, excitée de sentir tous ces regards posées dessus. 

Les odeurs, sueur, savons, colognes, chaussettes, serviettes humides oubliées dans un sac ou un placard.
La douche, on se savonne longuement les yeux fermés comme pour expulser la fatigue de l’effort accompli. On se regarde les bras, on se tâte les pectoraux comme si vraiment, la séance avait donné une nouvelle ampleur à ce corps que l’on redécouvre. La vapeur remplit la salle de douche, on se tourne, retourne, on insiste particulièrement sur le bas-ventre, on se décalotte pour nettoyer les dernières traces de crasse, justement, précisément là et aussi bien entendu sous les couilles.
Tout ce petit jeu, pratiquement tous les garçons s’y prêtent, ce n’est pas une question de sexualité. Tous ne sont pas PD, la plupart sont au contraire des mecs "pour de vrai de vrai" comme ils disent.
Non, c’est comme une tradition qui perdure à tout âge sans doute reconduite depuis l’école.
Je quitte toujours à regret cet endroit, rêvant à chaque fois d’emporter avec moi, quelque chose qui immortaliserait le moment, un maillot trempé, un vieux slip. J’aurais ainsi l’impression de capter dans ces odeurs capturées, l’âme du propriétaire, lire en lui et peut être le découvrir.







Les Fleurs du Mal,
Il est de forts parfums pour qui toute matière
 Est poreuse ; — on dirait qu'ils pénètrent le verre. 
Quelquefois en ouvrant un coffre d'Orient 
Dont la serrure grince et rechigne en criant, 
Ou dans une maison déserte quelque armoire,
Sentant l'odeur d'un siècle, arachnéenne et noire,
On trouve un vieux flacon jauni qui se souvient, 
D'où jaillit toute vive une âme qui revient. 
Mille pensers dormaient, — chrysalides funèbres, 
Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres, 
—Qui dégagent leur aile et prennent leur essor, 
Teintés d'azur, — glacés de rose, — lamés d'or.
Voilà le souvenir enivrant qui voltige 
Dans l'air troublé ; — les yeux se ferment ; le vertige 
Saisit l'âme vaincue et la pousse à deux mains 
Vers un gouffre où l'air est plein de parfums humains.
Il la terrasse au bord d'un gouffre séculaire,
Où, — Lazare odorant déchirant son suaire -, 
Se meut dans son réveil le cadavre spectral
 D'un vieil amour ranci, charmant et sépulcral.
Ainsi, quand je serai perdu dans la mémoire 
Des hommes, — dans le coin d'une sinistre armoire 
Quand on m'aura jeté, vieux flacon désolé,
Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé,
Je serai ton cercueil, aimable pestilence !
Le témoin de ta force et de ta virulence,
Cher poison préparé par les anges ! liqueur 
 Qui me ronge, ô la vie et la mort de mon cœur !
25911

 

14 septembre 2014

hormones printanières 14/5/9


Les jours passent, je ne vois pas le temps passer. Je vaque de ville en ville, d’hôtel en hôtel, de réunion en réunion. Je traverse le pays, une partie de l’Europe, une oreillette collée dans l’oreille. Je n’ai jamais autant travaillé, jamais autant été concentré sur mon travail.
Et pourtant c’est le printemps, c’est le printemps des hormones et les mecs sont beaux. On revoit enfin un peu de peau : les bras se dénudent, les t-shirts se soulèvent quelques fois sur de beaux nombrils, les cols en V laissent entrevoir des poitrines plates velues ou glabres.
J’ai les hormones à l’envers. Je mate, reluque, excite le chaland dans les rues de Madrid, Bruxelles, Genève ou d’ailleurs. Dans les trains et les hôtels, les gares et les terrasses des cafés. Je croise des regards. On surprend mes regards furtifs vers un téton qui saille sous un tee-shirt moulant, un nombril au dessus d’un jean porté bas, des doigts longs et fins, tous ces détails qui remplissent ces journées et soirées de ces journées printanières.

05 septembre 2014

Miroir mon beau miroir

Des fois, souvent on s'inquiète, on s'interroge.  Le temps passe, inexorable, inexorablement vite.  Parfois, souvent, on déconne;  on mange trop, on boit trop. Il arrive parfois que l'on n'ai plus envie de suer à la gym.
Après, après, un matin on s'inquiète, on se met devant la glace, on se scrute, s' examine, se palpe.
Voit-on passer le temps sur son visage, sur son corps.  Ferons-nous encore illusion dans ce grand magasin de la vie.  Et encore une vois quand on se voit on s'inquiète et quand on se compare on peut encore se rassurer.

01 septembre 2014

chaud devant



Clemenceau disait quelque chose  comme " le meilleur moment de l'amour c'est quand on monte l'escalier". Je suis assez d'accord avec cela si on l'étend à tous les moments excitants, qui nous font battre très fort le palpitant:

les premiers frôlements , la décision de partir ensemble, les premières caresses dans le taxi,... et surtout, et c'est là que mon cœur bat le plus fort: quand enfin on y est. Le premier vêtement enlevé par le compagnon ou par vous même,; une ceinture à défaire, un jean à déboutonner, un tee-shirt à ôter, un slip à baisser... après, c'est super bien sûr mais ça y'est on y est!






   

29 août 2014

Plage naturiste

Dur dur les plages naturistes.  Je ne sais pas vous mais il m'est souvent arrivé de me retrouver le nez (enfin presque) devant une foufoune étalée devant moi sans façon!  Même que des fois, la nenette  avait les cuisses bien écartées et sumum du sumum, celle-ci était consciencieusement rasée de près.  Voilà ce que c'est de fréquenter des plages naturistes sur les petites îles soit disant sauvages. 
Bon quand un gars se trouve dans les mêmes situations, c'est pas plus facile à gérer non plus. ....

28 août 2014

L'apaisement





Voilà, le soleil se couche. Un ciel rougeoyant, flamboyant couvre l'horizon de ma fenêtre.  Le soir.  Le soir d'une nouvelle journée, promesse d'un lendemain.  
La paix,  Cécilia Bartoli et Mozart. 
Voi que sabete , le couchant qui teint ma peau d'une douce couleur et le plaisir qui peu à peu monte et s'extrait de mon corps.  Le souffle qui se fait court et le geste plus saccadé.  Un suspiro de Cécilia et un long gémissement de moi.  L'apaisement.

21 août 2014

Ma plage

Sur la plage abandonnée
Coquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
On a rangé les vacances
Dans des valises en carton
Et c'est triste quand on pense à la saison
Du soleil et des chansons

Pourtant je sais bien l'année prochaine
Tout refleurira nous reviendrons
Mais en attendant je suis en peine
De quitter la mer et ma maison

Le mistral va s'habituer
A courir sans les voiliers
Et c'est dans ma chevelure ébouriffée
Qu'il va le plus me manquer
Le soleil mon grand copain
Ne me brulera que de loin
Croyant que nous sommes ensemble un peu fâchés
D'être tous deux séparés

Le train m'emmènera vers l'automne
Retrouver la ville sous la pluie
Mon chagrin ne sera pour personne
Je le garderai comme un ami

Mais aux premiers jours d'été
Tous les ennuis oubliés
Nous reviendrons faire la fête aux crustacés
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillée

18 août 2014

Été pourri

Voilà que les vacances se terminent.  ? Le 15 août est passé, bientôt la rentrée.  Les journées raccourcissent. ... bref c'est la fin d'un été pourri et franchement il fait encore froid et impossible d'avoir une vraie marque de maillot.  Trop dure la vie!

15 août 2014

Matinale estivale ( 9)

Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous.   C'est plus vraiment le matin, presque l'après midi. Le temps s'écoule inexorablement, , tellement que l'on pourrait l'entendre couler. Tic tac tic tac.

Tournebouler!

Oouhouhouh! Tel le loup des dessins animés de tex avery je hurle à l'amour, au désir, au sexe roi quand on me colle sous le nez un tel appareillage.  C'est à se damner!

08 août 2014

Lectures estivales

Il y a bien longtemps que je n'ai pas recensé ici mes lectures ou bien même mes concerts.  Ce n'est pas pour y avoir renoncé -je lis toujours autant et,  même si je suis plus sélectif sur les spectacles que je souhaite voir ou entendre, je  fréquente toujours les salles de concert. Par contre, effectivement, j'ai négligé d'en continuer le recensement ici.
Mais, voici néanmoins quelques bouquins lus ces dernières semaines.
Le chant d'Achille  M. Miller
J'ai toujours aimé la mythologie grecque, c'est donc avec un grand plaisir que je me suis plongée dans cette Illiade revisitée!
Tout y est, la passion, les Dieux, l'honneur, la vengeance, la guerre, les mythes...le tout dans un style actuel agréable.
Le seul hic pour moi est finalement que j'ai du mal à savoir si j'ai aimé le livre pour son style ou pour l'histoire, que j'aimais déjà de toute façon!
L'auteure a quand même réussi à se l'approprier mais cela reste difficile pour moi de juger une oeuvre dont les fondements sont connus de tous depuis des millénaires.
Mais cela n'empêche pas que j'ai passé un excellent moment de lecture, très dépaysant!
Silo HUGH HOWEY
Dans un futur postapocalyptique indéterminé, une communauté d’hommes et de femmes a organisé sa survie dans un silo souterrain géant. Du monde extérieur, devenu hostile, personne ne sait rien, sinon que l’atmosphère y est désormais irrespirable. Les images de mauvaise qualité relayées par d’antiques caméras, montrant un paysage de ruines et de dévastation balayé de vents violents et de noirs nuages, ne semblent laisser aucune place à l’illusion. Pourtant, certains continuent d’espérer. Ces individus, dont l’optimisme pourrait s’avérer contagieux, représentent un danger potentiel. Leur punition est simple. Ils se voient accorder cela même à quoi ils aspirent : sortir.
Dans une nouvelle qu’il met en ligne en 2011, Hugh Howey décrit une société où l’on ne percevrait plus le monde extérieur que par le biais d’un écran. Peu après, devant le nombre de messages de lecteurs lui réclamant une suite, il imagine quatre nouveaux épisodes – donnant naissance à Silo, devenu depuis un best-seller international.
Conjuguant un art consommé du récit et un infaillible sens du suspense, Hugh Howey a peut-être offert à la science-fiction son dernier classique en date.
Les lois de la frontière   Javier Cercas
Eté 1978, à Gérone en Espagne, un adolescent de la classe moyenne, pour échapper à la malveillance d'un de ses camarades de classe, rejoint une bande de voyous menée par le charismatique Zarco et son amie Tere. A leur côté, il participe à une série de cambriolages, de vols de voitures et d'attaques de banques durant tout l'été.
Trente ans plus tard, devenu un avocat pénaliste reconnu, il raconte son histoire à un écrivain, essayant de décrypter les motifs de son engagement dans la bande de Zarco et les raisons pour lesquelles il s'est occupé de sa défense, celui-ci étant devenu entre-temps un bandit multi-récidiviste condamné à la prison à vie et un héros national.
La force de ce roman ne réside pas uniquement dans le portrait réaliste de la société espagnole dans les années suivant la mort de Franco mais aussi et surtout dans la mise en perspective d'une vie d'homme avec ses parts d'ombre et ses ambiguïtés et la difficulté de relire son passé à partir de l'instant présent.
L'affaire collini Ferdinand von Schirach
Pour obtenir ses premiers mandats, un jeune avocat s'inscrit au bureau des commis d'office. Son premier client se révèle être l'assassin présumé d'un de ses proches.
Une enquête très bien menée, impossible de poser ce roman avant de connaître le fin mot de l'histoire. Un roman dont on apprend qu'il a déclenché pas mal de remous en Allemagne. A bon escient.
L'emprise de Marc Dugain
La politique (française) est un marigot où nagent toutes sortes de bestioles dont l'objectif suprême semble être de s'arroger le plus de pouvoir possible. Avec L'Emprise, Marc Dugain se surpasse dans une description brillante et d'une ironie cinglante de ce marécage nauséabond et cynique où se côtoient candidats à l'élection présidentielle, patrons de grands groupes industriels, grands manitous du renseignement intérieur et quelques autres animaux plus ou moins influents. L'auteur construit une fresque d'une belle complexité qui ne perd jamais son lecteur dans le même esprit qu'un Zola ou qu'un Balzac dans sa Comédie humaine. Tout est faux (quoique) mais tout sonne vrai dans ce thriller magnétique qui plonge dans les entrailles d'une société française malade de corruption et de liaisons dangereuses. Dugain aborde une multitude de sujets (dont la mondialisation et le poids de la finance) sans pour autant perdre de vue ce qui fait l'essence d'un bon roman : la caractérisation précise de ses personnages. Ceux de L'Emprise sont diablement humains dans leurs faiblesses, leurs peurs, leurs lâchetés, leurs espoirs et leurs compromissions. Vif et incisif, le roman mêle avec grand talent image publique et vie privée dans un tableau vivant et exacerbé d'une petite élite dopée à la griserie du pouvoir qui va droit dans le mur à une vitesse stupéfiante. Est-il besoin de souligner que le livre est passionnant et haletant de bout en bout ?
Les feux de Saint elme  Daniel cordier
C'est un livre d'aujourd'hui qui semble d'un autre temps. Il exhale un parfum de feuilles mortes, d'encrier, de pensionnat et d'encens de messe. On y glisse du réfectoire au dortoir et du confessionnal à la douche. Les baisers sont volés et les secrets bien gardés.
Une imposture Juan Manuel de Prada
Adversaire de l'avortement, proche de l'Eglise, ce quadra de la littérature espagnole soigne son image de "réac". Ça ne l'empêche pas d'avoir du talent.
Michael Connelly la blonde en béton
Voilà Hiéronymus sur le banc de l'accusation, il est soupçonné d'avoir buter un innocent alors qu'il est certain lui, d'avoir éliminer un psychopathe (le Dollmasker). Et pour mettre de l'eau au moulin de l'accusation, voilà que le cadavre d'une jeune femme est retrouvée sous une dalle de béton, peinturluré comme les victimes du dollmasker. Ca sent le piège à plein nez, mais Harry à l'odorat développé.
Bosch est un flic aussi passionnant que tourmenté. Connelly alterne scènes de tribunal et enquête avec une maestria qui ravira ces fans. Bosch doit la jouer fine, d'autant que la partie civile s'avère aussi coriace que redoutable.
Polar classique me direz-vous, mais Connelly a un talent imparable, il sait nous accrocher, nous balader avec une force qui me ravie presque à chaque fois. Et décidement ce Hiéronymus Bosch est un personnage complexe et attachant. Connelly a donné au polar (avec d‘autres bien sur), genre longtemps considéré comme mineur, la reconnaissance littéraire qu'il mérite.
La blonde en béton en est un exemple supplémentaire.
Ignacio del Valle   derrière les masques
Un attentat à Manhattan, dans le restaurant d'un mafieux russe connu du FBI « et pas précisément pour l'excellence de ses blinis » fait ressurgir le spectre de Viktor, un criminel de guerre serbe censé avoir été assassiné quelques années plus tôt. Deux policiers et une photographe de guerre qui a perdu (vendu ?) son âme en Bosnie et dans cet « asile balkanique » tentent d'organiser la traque de ce tortionnaire. Au fil de cette quête ils vont certes découvrir le parcours de Viktor mais aussi se découvrir eux-mêmes dans ce jeu de piste pervers où la victime s'identifie au bourreau qui en fin de compte la façonne. On ne sort pas complètement indemne de toute cette violence exposée, de cet univers dans lequel « l'horreur est devenue routine », des répétitions obsédantes.
Derrière les masques peut donc être qualifié de polar métaphysique et psychologique. En effet, l'enquête est un prétexte à l'introspection, à une réflexion sur l'identité, sur le pardon, sur la monstruosité (et la fascination qu'elle suscite). L'ensemble est très psychologique mais malgré des passages très réflexifs le rythme est vif car l'auteur nous tient en haleine avec un suspens donné par l'action et par la construction : comme dans une série télé ou les polars américains les chapitres s'interrompent très souvent à des moments cruciaux et font alterner les points de vue des différents personnages. L'auteur est évidemment très loin d'un Harlan Coben tant son style est travaillé ( un peu ampoulé parfois diront .