17 octobre 2015

Transparence

Cela faisait un moment que l'on se croisait à la salle de gym. Je devrais dire plutôt que cela faisait un moment que je l'avais repéré... lui, lui, pas un regard, rien. D'ailleurs c'est une des raisons qui faisaient que ce mec m'attirait, que je ne pouvais m'empêcher de mater en coin, le plus discrètement possible.  Un mec qui pourrait raser les murs, que l'on pourrait ne pas remarquer, malgré sa charpente bien proportionnée et surtout son nez aquilin. Sinon,  une peau très blanche, à première vue pas forcément douce, peut être même un peu rêche.  Une coupe de cheveux "premier de la classe à Carpentras" et le pire reste à venir,  des chaussettes noires dans ses baskets avec un short infâme noir et un tee-shirt blanc.  
Bref,  pas beaucoup de concurrence. ...
Mais moi son air "je ne vois personne", "je regarde impassible et rien ne bouge sur mon visage", allaient si bien avec son profil grec!
Et puis ce jour là il fallut partager une machine, puis une autre puisque nous avions prévu tout deux à peu près le même circuit d'entraînement.  
Cela nous permis de mener une conversation et finalement de faire connaissance. Oh pas de secrets partagés ni d'intimité dévoilée,  bon juste, la situation politique,  l'actualité,  le cinéma,  le jazz qu'il disait apprécier comme moi. Finalement,  à la fin de notre séance, je lui proposai,  s'il n'avait rien de mieux à faire,  de déjeuner dans un restaurant du coin. Il accepta en précisant qu'il n'était pas vraiment en fonds et qu'il évitait du coup les restaurants et il me proposa une grosse salade home made;  il habitait tout près du gymnase.


Dans le vestiaire une autre surprise m'attendait. Alors que l'on se déshabillaient et  après avoir rapidement essuyé son dos avec sa serviette, je le vis enfiler un vague caleçon ( je déteste les caleçons!..)puis son pantalon!  
- tu ne prends pas de douche après l'entraînement? -
- si mais chez moi,  je préfère,  si tu veux,  fais de même,  pendant que je préparerais la salade
Arrivés chez lui, un petit appartement en rez de chaussée et fenêtre sur cour,   sombre mais meublé avec goût,  son sac de sport à peine posé,  il a commencé à se dévêtir en disant
- je prends ma douche en premier et je préparerai le repas pendant que tu prendras la tienne, après si tu veux un massage,  n'hésite pas,  c'est mon boulot et mon cabinet est juste là! -
Je le regardais aller nu vers la salle de bain; j'aimais son allure,  voir ses fesses charnues  se mouvoir.  Où avais-je mis les pieds?  Mon "gaydar" ne s'était pas déclenché et je ne savais pas comment agir. Je décidai de me laisser simplement porter par les événements, il était sympa,  sans doute intéressant,  peut être un nouvel ami.  Let see.
Je pris sa place sous la douche.  Après m'être essuyé tout en donnant un coup d’œil sur son armoire de toilette ce qui ne me donna aucune indication,  ceint d'une serviette autour de la taille, je rejoignis la pièce principale où je m'étais dévêtu.  Il m'attendait. Torse nu, Il avait revêtu un short noir. 
-
- le repas est prêt,  la table mise,  si tu veux un bon massage,  c'est le moment.  ok, dis-je surpris.  Je le rejoignis dans la petite boutique attenante qui faisait office de salon.  Un lit de massage, une petite chaîne diffusant de la musique douce,  des huiles et crèmes de toutes sortes. Je m'étendis sur le ventre et me laissai aller à la douceur des choses.  Ses mains  huilées s'affairaient sur mon dos, mes bras, Insistèrent sûr mes épaules et mon cou puis s'affairèrent  sur mes cuisses,  et mes fesses.  J'avoue avec retenue mais fermement et cela me tourneboulait déjà.
 Puis ce fut le moment de me retourner et... cela me mis un peu mal à l'aise car je bandais un peu et cela se voyait.  Je choisis de dire quelque chose car je ne voulais pas gâcher ce moment de complicité et de confiance. 


 - désolé mais,  cela me relaxe tellement bien que je crois que je bande un peu.....-
- pas de soucis,  cela arrive!  -
Je sentais ses mains passer sur mon entrecuisse et effleurer mes couilles et  souvent mon sexe ce qui le durcissait de plus en plus!  le sexe  bandé, je ne savais plus quoi dire à part "encore plus désolé"!  Puis,  les hormones complètement blackboulées, je me jetai à l'eau et dit tout tremblant 
- mais si tu veux masser là aussi,  feel free! - 
Ce qu'il fit; ses mains huilées allaient et venaient avec une douceur infinie sur mon sexe, mon aine, caressaient mes couilles et se glissaient entre mes fesses. je lui demandai alors s'il savait pratiquer le massage prostatique, ce qui le fit sourire. il m'écarta doucement les cuisses et me demanda de
me relaxer et  de fermer les yeux. Tandis que d'une main il me caressait voluptueusement les testicules et le sexe, il introduisit un doigt dans mon anus et commença à flatter ma prostate. Bientôt, des vagues immenses de plaisir m'envahirent; je n'étais plus moi, je ne m’appartenais plus, je n'existais plus, j'étais mon plaisir, j'étais orgasme(s). 
Ils se succédaient de manière de plus en plus rapprochées, sans éjaculation, juste des explosions, des implosions intérieures devrais-je dire , qui se suivirent jusqu'au feu d'artifice final couronné par un magnifique jet de sperme et un cri de libération!
tout cela nous avait donné faim, nous nous jetâmes sur la salade sans même nous rhabiller; il aurait sa revanche dès que j'aurais repris des forces!










15 octobre 2015

UNDERWEAR PARTY



Dès l’entrée, on vous tend un sac poubelle où il faut déposer ses affaires personnelles ; pas de vestiaire, on se déshabille sous le regard des autres qui n’ont rien d’autre à faire qu’à regarder les nouveaux venus se dévêtir, en sirotant tranquillement un verre. Le sac rempli, ses initiales inscrites au feutre dessus, on fait partie du clan, avec le slip que l’on a consciencieusement choisi; assez sexy pour convenir à la circonstance, pas trop quand même pour ne pas faire " salope". Mais surtout un slip mettant bien en valeur ses attributs.
De fait, ainsi déshabillé on doit avoir l’air con, rien qui permette de se donner une contenance face à tous ces regards rivés sur soi. Alors on va au bar avec un air négligé voire blasé, on commande une bière au moins pour ne pas avoir les bras ballants et enfin pouvoir faire partie du clan de ceux qui regardent, attendent les prochains et finalement s’emmerdent à dix sous de l’heure. Alors il ne reste plus qu’a rejoindre le sous-sol, et ceux qui « cruisent », inlassablement, avant de s’envoyer en l’air. On se sent vite décomplexés en croisant tous ces mecs en string ficelle, slips transparents, Calvin Klein et autres jockstraps.
Evidemment l’excitation vient assez vite, voir ces sexes plus ou moins comprimés, distinguer dans les coins sombres, des mains en explorations dans des slips kangourous…. Le jock strap choisi avant de venir, se tend de partout. 
Je me glisse dans un coin où un grand chauve en Calvin Klein blanc attend. Nos regards se croisent et assez vite, nous nous trouvons l’un et l’autre à caresser le slip de l’autre. Nos slips ne contenant plus qu’avec peine nos queues dures et comprimées, nous nous sommes résolus à les libérer. Nos sexes bien tendus provoquant immédiatement l’attroupement habituel. J’adore baiser en public, les regards des autres, les mains qui essaient de participer au festin, tout cela m’excite énormément.
Ce mec a les fesses bien fermes, une queue bien droite, veineuse, rasée, un gland décalotté qui mouille un peu. Je m’amuse à lui caresser le crâne rasé de frais tout en frottant mes lèvres sur son bas-ventre tout lisse. ça pique un peu quand même! Ça excite surtout!


Baiser en public le gêne visiblement ; déconcentré, sa bite commence à légèrement débander, je lui propose alors d’aller chez moi.
Ces moments d’intermède sont souvent délicats, la tenson retombe très vite, il faut se rhabiller, payer son verre, sortir et aller à la recherche d’un taxi.
 Pendant cette attente qui peut être longue, il faut tout faire pour maintenir la tension sexuelle vive. Dehors, devant la boîte, pendant qu’il guette un taxi libre, je m’amuse à lui mordiller le cou, à glisser ma main dans son jean et faire mine de lui sortir la queue hors de son jean, je sens qu’il bande un peu, je l’embrasse à la volée, l’excite. Enfin, un taxi s’arrête auprès de nous, nous nous engouffrons sur la banquette arrière, et nous caressons la braguette tout au long du trajet.
La porte de mon appartement à peine refermée, il se rue sur moi et nous enlevons nos fringues mutuellement, là au milieu du couloir. Une chaussure ici, un pantalon par là, un slip sur la commode, le chemin qui mène à mon lit est semé de vêtements hâtivement jetés.



Le lit nous attend, j’engouffre sa superbe queue jusqu’au fond de ma gorge, il fait de même. Son gland tape au fond de ma gorge, je lui caresse la fesse, parcours sa raie légèrement poilue avec mes doigts ; tandis que sa queue continue de remplir ma bouche et ma gorge, mes doigts écartent ses fesses.


Je lâche alors sa bite pour laisser ma langue explorer sa rondelle et commencer à forcer l’entrée de son corps. Il fait de même, j’écarte un peu mes fesses pour permettre à ses doigts de se frayer un passage. Un puis deux ; je râle, j’écarte un peu plus les cuisses pour bien lui montrer que je n’attends plus que lui. Il se tourne, se dresse devant, passe mes jambes par-dessus ses épaules et entreprend de me pénétrer. Ses yeux sont rivés aux miens, ils brillent de désir. Je n’oppose aucune résistance et sa queue m’empale directement et profondément. Il s’active tandis que je me branle. La sueur envahit nos corps, au dessus de moi, son torse brille de fines gouttelettes, je le caresse, l'essuie, m'en lèche les doigts. Le sentant venir, je lui demande de jouir sur mon ventre ; alors, un peu à contre cœur, comme dans les films pornos, il s’extraie de mon cul; je lui prend la bite et la branle avec la mienne des deux mains. Il me travaille les seins de plus en plus fortement au fur et à mesure qu’il se retient de jouir ; alors, soudain, un râle longtemps retenu monte de sa gorge, ses doigts serrent brusquement à me faire hurler de douleur et de plaisir les tétons, nous giclons pratiquement en même temps sur mon ventre. Il aura bien mérité de finir la nuit avec moi.